Vous avez récemment réalisé une opération technique de premier ordre en soudant entre eux deux éléments de SNA, l'un réformé, l'autre partiellement détruit par un incendie. Cette opération, observée par le monde entier, montre la compétence de nos industries de défense. La marine nationale fait la preuve qu'elle sait s'adapter aux problèmes rencontrés. Comme la Panthère rose, avec beaucoup de flegme et d'assurance, elle sait aussi rugir et montrer son ingéniosité.
Par ailleurs, à l'occasion de la mission d'information menée avec ma collègue Isabelle Santiago sur les enjeux de la transition écologique pour le ministère des armées, nous avons constaté que la marine nationale avait pris à bras-le-corps le démantèlement de ses navires. De l'écoconstruction à la déconstruction complète, l'ensemble des bâtiments sont ou seront recyclés. Les parties restantes des deux sous-marins que j'évoquais seront, à terme, détruites. Valoriser les déchets est une nécessité, mais nous pouvons aussi les mettre en valeur. Ma question est donc moins d'ordre militaire qu'artistique. Que penseriez-vous de l'idée d'exposer la partie majeure et symbolique d'un sous-marin sur le site de Balard ? Il y a déjà un Rafale et un Leclerc mais pas encore d'éléments maritimes. Exposer un kiosque, par exemple, montrerait toute la puissance de notre marine et de nos armées.
Enfin, quelle est votre ambition à moyen terme en matière de protection de l'environnement, en ce qui concerne tant les océans que l'énergie utilisée par les navires ?