Si des opérations comme Atalante et Agénor – auxquelles on pourrait ajouter IRINI, en Méditerranée orientale –, visant à assurer la sécurité de l'espace maritime, témoignent de la capacité européenne à coopérer en matière navale, elles restent à approfondir pour coordonner la présence et renforcer les moyens. Du reste, la France s'emploie à renforcer l'interopérabilité, au moyen d'exercices récurrents avec ses alliés, comme l'exercice naval Neptune, réalisé en avril dernier aux côtés de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal. Notre pays prendra au premier semestre 2022 la présidence du Conseil de l'Union européenne. Quels en sont les enjeux et quelles propositions la France pourrait-elle faire valoir dans le domaine naval afin d'entraîner ses partenaires européens en matière d'opérations ou de développement capacitaire ?