Les enjeux écologiques ne s'opposent pas aux enjeux navals militaires. Dès lors que l'on s'intéresse aux économies d'énergie, on mène des recherches utiles pour les sous-marins, les systèmes de propulsion et l'autonomie des bâtiments de marine en général. L'usage croissant du gaz naturel liquéfié (GNL), ces dix dernières années, a permis à la France de réduire sa dépendance à l'égard des oléoducs traditionnels. Cependant, les avancées impulsées par Naval Groupe et les Chantiers de l'Atlantique dans ce domaine sont surtout civiles ; les applications militaires demeurent timides. Au-delà de l'état actuel d'hybridation des énergies de propulsion, est-on en mesure d'attendre des intégrations significatives d'énergies vertes au sein des bâtiments de la marine ?