Je veux rendre hommage au travail accompli par nos armées lors de l'opération Apagan.
Ces dernières semaines, nous avons pu mesurer l'ampleur des besoins vertigineux qui s'expriment toujours en Afghanistan. L'aide humanitaire est l'une des réponses à apporter et concerne bien sûr une large part de la population. Je souhaiterais évoquer en particulier la « régression historique qui menace les femmes et filles d'Afghanistan », telle que l'a décrite M. Le Drian dans sa récente intervention à l'ONU. Le ministre a mis en avant la responsabilité particulière qui incombe à la communauté internationale et à la France pour accompagner et soutenir les femmes et les filles d'Afghanistan. Nous devons accompagner non seulement celles qui restent, en leur fournissant l'aide humanitaire d'urgence, mais aussi celles qui partent, qui ont trouvé refuge dans un pays voisin et qui demandent d'être accueillies dans nos universités.
Général, votre expérience en tant que chef du CPCO peut-elle nous éclairer sur les marges de manœuvre dont disposent nos armées, en lien avec nos alliés, pour contribuer à la concrétisation de ce discours ?