En treize jours, 2 830 personnes ont été mises en sécurité, dont plus de 2 600 Afghans, grâce à un pont aérien militaire réalisé entre Kaboul et Paris dans le cadre de l'opération Apagan. Général, le sang-froid et la lucidité dont vous avez fait preuve forcent l'admiration.
Cette opération a mis en lumière le rôle stratégique de la base aérienne 104 d'Al Dhafra, qui constitue « un gage de notre crédibilité opérationnelle », selon les mots tenus par Mme la ministre des armées devant la commission le 14 septembre dernier. Cette base a permis la mise en place de vingt-six ponts tactiques entre Kaboul et Abou Dabi, s'appuyant sur les A400M et les C130, et la conduite de seize vols jusqu'à Paris. Décisif pour la réalisation de nos objectifs stratégiques et militaires, ce positionnement est précieux puisqu'il permet d'assurer la continuité de notre présence dans la région et de bénéficier d'un appui déterminant au Moyen-Orient. À ce titre, la base 104 doit continuer d'être un pivot de notre action dans la zone. Partagez-vous cette analyse ? Quels sont, selon vous, les leviers mobilisables pour pérenniser notre présence dans la zone et assurer l'avenir de la base 104 ?