En début de semaine, je me suis rendue au centre de formation initiale des militaires (CEFIM) de Dieuze. J'ai eu l'occasion d'y admirer le travail fondamental de formation de nos forces, mais également la contribution de ce centre au lien armée-nation, en particulier avec le lycée Charles-Hermite. En effet, comme beaucoup d'autres régiments de France, le CEFIM de Dieuze participe depuis plusieurs années à l'animation d'une classe de seconde défense. De tels échanges contribuent à éliminer de nombreuses idées préconçues sur la fonction militaire, car nos armées souffrent d'être mal connues d'une grande part de la population française. L'idée n'est pas ici de faire nécessairement de ces lycéens de futurs militaires, mais de leur transmettre des clés pour comprendre la spécificité de l'engagement au sein des armées.
Dans ce domaine, nous devons bien évidemment travailler au niveau interministériel, avec le ministère de l'éducation nationale. Le régiment du CEFIM de Dieuze est prêt à accueillir, et il s'en réjouit, 400 SNU en 2022. Beaucoup de jeunes sont très engagés ; nous pouvons compter sur notre jeunesse.
Enfin, puisque la question des blessés a été abordée, je tenais à mentionner l'expérimentation de la médiation canine avec les blessés en état de stress post-traumatique : deux soldats volontaires vivent une expérience extraordinaire après avoir adopté un chien, grâce notamment à l'intervention de la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre.