Merci, Monsieur le ministre, pour votre disponibilité et la précision de vos propos.
Je retiens trois des conséquences que vous avez soulignées.
On voit bien que les États-Unis semblent tout de même reconnaître, désormais, l'importance du pilier européen de l'OTAN. Il faudra faire en sorte que son secrétaire général change un peu de point de vue.
Après la chute de Kaboul, le pacte AUKUS a fait naître un début de prise de conscience chez nos voisins : l'Europe doit faire face plutôt que s'effacer. C'est une bonne tendance, qu'il faudra conforter. Quelque chose de positif finira peut-être par sortir des récents évènements.
Vous donnez du temps au temps pour réévaluer la relation avec l'Australie, ce qu'on ne peut qu'approuver. Sur le plan industriel, en revanche, il ne faut pas attendre pour défendre bec et ongles les droits contractuels de Naval Group et de la France, afin que cette très belle entreprise exportatrice ne soit pas lésée et que sa réputation ne soit pas atteinte. Il nous revient à tous d'y veiller.