Amiral, merci d'avoir abordé les aspects techniques, stratégiques et politiques en complément de notre discussion budgétaire.
Je retiens de vos propos l'ampleur du réarmement partout dans le monde. Nous devons garder constamment cette évolution à l'esprit, compte tenu de la grande dépendance des flux maritimes. Je salue votre sens des réalités. L'Australie doit, d'une manière ou d'une autre, rester un allié. Il nous faut donc rebâtir le dialogue, afin de préserver nos intérêts, et envisager l'après-AUKUS le moment venu, dès lors que des gages d'un possible retour de la confiance auront été donnés.
À nous aussi de redéfinir l'ambition politique de notre pays, pour conserver ou adapter le format prévu pour notre marine. Nous avons pris nos responsabilités dans la LPM 2019-2025. Mais, vous l'avez dit, les conflictualités se sont intensifiées et diversifiées. Nous devons ne pas nous arrêter au milieu du gué et poursuivre l'effort, à tout le moins jusqu'en 2025. C'est une responsabilité morale qui nous incombe, singulièrement à l'égard de la marine. Pour cela, il nous faudra lucidité, courage et détermination dans la durée.
Je vous remercie, amiral, pour ce tour d'horizon.