Intervention de Fabien Gouttefarde

Réunion du mercredi 13 octobre 2021 à 11h10
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Gouttefarde, rapporteur pour avis :

Nous avons atteint, comme nous nous y étions engagés dans la LPM, le seuil symbolique – mais pas seulement – du milliard d'euros pour les études amont, lesquelles contribuent au développement de l'innovation, notamment de rupture, au profit de nos armées. C'est un signe très positif et particulièrement attendu par notre base industrielle et technologique de défense (BITD) ; les trois groupements d'entreprises qui la composent m'ont fait part hier encore de leur satisfaction. Espérons que ce seuil soit une étape et qu'il produise au minimum un effet cliquet.

Ma première question concerne les missions de défense et les représentations militaires dans lesquelles travaillent nos attachés de défense. Quels sont les mouvements envisagés, qu'il s'agisse de l'affectation des attachés ou de l'ouverture et de la fermeture des missions de défense, dont l'implantation témoigne de la géographie des intérêts militaires français dans le monde ? Quel regard notre attaché et nos quatre agents de défense en Australie ont porté sur les événements récents ?

J'ai posé ma seconde question au chef d'état-major de la marine, mais il est plus pertinent de la poser à la DGRIS. Dans sa dernière interview au journal Le Monde, le général Lecointre, alors chef d'État-major des armées (CEMA), avait évoqué un point d'appui permanent avec l'Australie. Alors que cela ne semble plus être d'actualité, quelles sont les pistes pour trouver une alternative à ce point d'appui pour la France dans la zone pacifique – plus pacifique au demeurant qu'indo-pacifique ?

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