Merci, amiral, de cette présentation complète. Au nom du groupe Les Républicains, j'exprime toute ma gratitude à nos hommes et à nos femmes engagées sur le territoire national, notamment aux régiments de l'armée de terre mis sous tension par l'opération Sentinelle.
Co-rapporteur avec Patricia Mirallès d'une mission d'information sur la préparation à la haute intensité, je souhaite vous interroger sur votre vision prospective. Quel est votre regard sur le combat de haute intensité ? Celui-ci étant un combat global mené à un niveau stratégique, il aurait sans doute des effets majeurs sur le territoire national, et la règle des quatre « i » serait probablement dépassée. Comment pourrait-on faire face aux menaces sur nos opérateurs d'importance vitale (OIV) ou nos services d'importance vitale ? Quel rôle les armées pourraient-elles jouer face à des troubles intérieurs qui relèvent d'abord des forces de sécurité intérieure mais qui pourraient, à un moment donné, demander un traitement d'une autre nature ? À cet égard, que pensez-vous de l'organisation actuelle de la défense opérationnelle du territoire ? Doit-elle être renforcée ? Dans l'hypothèse d'un conflit de haute intensité, quel rôle donner aux réserves en matière de sécurité intérieure ?