J'ai fait partie de la délégation qui s'est rendue en juillet dernier en Guyane dans le cadre de la commission d'enquête sur la lutte contre l'orpaillage illégal. Nous avons constaté que les frontières étaient violées au quotidien par des personnes qui viennent du Suriname ou du Brésil et s'installent sur le territoire guyanais, montant parfois des villages entiers en quelques semaines. Les forces qui luttent contre l'orpaillage illégal connaissent bien le problème, ont des missions cohérentes et travaillent dans l'unité, mais le manque de matériel est flagrant. Je pense notamment aux hélicoptères, dont le plus récent doit avoir 40 ans et se trouve plus souvent au garage que dans les airs. Il s'agit d'assurer la sécurité des biens et des personnes en Guyane, qui fait partie du territoire national. Comment voyez-vous l'avenir à cet égard ?