Vous avez très bien décrit l'organisation de cet embryon d'outil de défense européenne, et parlé des moyens et des capacités. Je voudrais revenir sur la procédure d'engagement – la décision d'engager. Le précédent de la brigade franco-allemande nous inquiète. Vous nous avez parlé d'une capacité d'engagement, à terme, de 5 000 hommes : très bien, mais si pour faire sortir deux camions d'un hangar il faut demander l'avis du Bundestag, vous vous rendez bien compte que tout cela ne sert à rien. Êtes-vous certain que la procédure d'engagement permettra à cette capacité d'intervenir lorsque la décision politique en aura été prise ?