Comment les théâtres d'opérations en Afrique et dans la zone indo-pacifique sont-ils appréhendés dans la Boussole stratégique ? Font-ils l'objet d'une véritable analyse ?
J'ai été étonné de constater les effets sur le long terme que peut produire l'intégration croisée de cadres militaires dans les armées. Un stagiaire étranger accueilli à l'École de guerre, par exemple, conservera toute sa vie un lien avec les intérêts français. Cette pratique contribue donc à la convergence des cultures stratégiques ; il en va de même du partenariat stratégique franco-belge CaMo, par exemple, qui se traduit par une imbrication des cadres des armées de terre belge et française. La Boussole stratégique prévoit-elle de favoriser la mobilité des militaires entre les armées des différents États de l'Union ?
Enfin, les efforts consentis respectivement en faveur du renforcement du pilier européen de l'OTAN et en faveur de la défense européenne se combinent-ils ou se concurrencent-ils ?