Madame la Présidente, au nom de mon groupe, nous nous associons à vos propos concernant la mort du brigadier Alexandre Martin.
À l'occasion de la guerre de 100 ans, en 1337, la maréchaussée était créée. Sept siècles plus tard, 100 000 gendarmes assurent leur mission de sécurité publique et de police judiciaire sur l'ensemble du territoire français. Il s'agit d'un modèle unique à l'échelle européenne. L'articulation entre le corps de la police et celui de la gendarmerie participe pleinement à la singularité du modèle français. Avec plus de 100 000 gendarmes et presque 150 000 policiers, ce sont près 250 000 hommes et femmes, militaires et civils qui sont mobilisés au quotidien pour la sécurité des Français. À ce titre, alors que nous allons fêter la douzième année de rattachement de la gendarmerie au ministère de l'Intérieur, quel bilan tirez-vous de l'articulation entre la police et la gendarmerie ?
Ce rattachement a produit un effet d'entraînement, avec des avancées substantielles. En effet, la police et la gendarmerie ont appris à travailler de concert dans le respect de leurs doctrines d'emploi respectives. Sur le plan opérationnel, des limites semblent persister. Ainsi l'existence d'une double autorité de police judiciaire induit des gestions séparées, notamment en matière de criminalité organisée, de cybercriminalité ou d'emploi des forces d'intervention. Comment comptez-vous rapprocher ces pratiques ?
Je me félicite de l'arrêt de la suppression des brigades et de la création de 200 brigades supplémentaires. Je me félicite aussi de la poursuite et de l'amplification des rencontres avec les élus. Je pense notamment à l'application Gend'Élus.