Intervention de Thomas Gassilloud

Réunion du mercredi 9 février 2022 à 9h35
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud :

Je tiens à saluer votre travail, Madame la directrice générale ; au-delà de la finesse de leurs analyses, je constate à quel point on peut compter sur la grande réactivité de vos équipes, alors que le temps se raccourcit pour faire face aux menaces.

Selon vous, beaucoup de défis appellent une réponse multidimensionnelle intégrée. Cela peut consister notamment à imposer des sanctions financières, à mobiliser le levier de l'aide publique au développement ou encore à jouer sur la délivrance de visas. Quels leviers de puissance non militaires pourrait-on utiliser ?

La Russie souhaite rester dans le jeu des grandes puissances. Depuis la fin de la guerre froide, elle n'a plus de contre-modèle à proposer. Elle déploie désormais une stratégie de nuisance, en recourant notamment à des menaces hybrides sur divers terrains : désinformation, cyberattaques, approvisionnement énergétique. Si la puissance et la dissuasion sont nécessaires, elles ne sont pas toujours suffisantes contre des attaques se situant en deçà du seuil du conflit ouvert ou des attaques qu'il est impossible d'attribuer précisément. D'où l'importance de la résilience. Le groupe Agir ensemble a inscrit ce thème à l'ordre du jour des travaux de l'Assemblée nationale depuis plus d'un an ; nous vous remercions, Madame Guitton, de l'avoir intégré aux ambitions de la stratégie de défense européenne. Quelles actions pourrions-nous mener, aussi bien à l'échelon national qu'européen, pour renforcer notre résilience ?

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