Nous avons eu à Rome un entretien avec un général italien, qui est le directeur d'un département équivalent de notre DGRIS. Il a fait un constat très lucide sur la question migratoire, en insistant sur sa dimension démographique et en soulignant que le problème persistera tant que les populations toujours plus nombreuses du Sud ne bénéficieront pas de moyens suffisants pour leur permettre de rester chez eux.
Dans cette perspective, l'instrumentalisation des flux migratoires va certainement devenir de plus en plus fréquente.