En France, le primate auquel le virus est le moins mal adapté, c'est l'homme – il se trouve en grande quantité dans ces régions ; le moustique auquel il est le moins mal adapté, c'est Aedes albopictus. Les choses se passent relativement bien aujourd'hui car le virus n'est pas bien adapté. Cela peut changer : le virus du chikungunya, qui était adapté à Aedes aegypti, s'est adapté en Afrique centrale, notamment au Gabon, à Aedes albopictus ; des patients infectés l'ont alors transporté en France, où il a été transmis efficacement par les Aedes albopictus français.