C'est le CNEV qui a développé cet outil en 2014 ; nous l'avons repris en 2018. À ce jour, il a fait l'objet d'environ 45 000 déclarations, 900 la première année, un peu plus de 5 000 en 2018 quand nous l'avons repris parce que nous avions fait une publicité particulière à ce moment-là. Ces deux dernières années, nous sommes plutôt autour de 3 000 déclarations par an.
Il a rempli son usage puisqu'il a permis d'observer l'expansion du moustique tigre sur le territoire métropolitain, objectif pour lequel il avait été créé. Comme je le disais tout à l'heure, cet objectif aujourd'hui mérite d'être revu, réactualisé.
Comment permettre une meilleure efficacité ? Tout dépend des objectifs qu'on se fixe et de la publicité que l'on fait autour du site. Nous pouvons mener des campagnes, mais cela dépend de ce que l'on souhaite faire. Est-ce que l'on souhaite aussi avoir un usage pour la recherche des données collectées ? Il faut y réfléchir. Pour l'instant, ce n'est pas fait. Ces données servent à être transmises à la DGS pour que les opérateurs sachent s'il y a des moustiques tigres dans leur département et à ce moment-là, ils ajustent leur stratégie de LAV, lorsqu'il y a des cas importés d'arboviroses.