Rien de secret dans cette feuille de route : quatre axes figurent au programme de travail.
Le premier axe, ce sont des travaux méthodologiques et de développement d'outils. Nous l'avons amplement dit au cours de cette audition, le GT souhaite développer des outils pour évaluer les stratégies de lutte anti-vectorielle. Ce travail est en cours et devrait être rendu public dès l'année prochaine, en 2021.
Ensuite, le deuxième axe, ce sont des travaux d'évaluation des risques liés à la transmission d'agents pathogènes, que ce soit en santé humaine, animale ou végétale. Nous avons déjà publié plusieurs expertises, notamment sur les vecteurs de la peste porcine africaine par exemple ou sur les risques liés à la dengue pendant l'épidémie de la Covid-19. Nous nous positionnons aussi en anticipation de certains risques, puisque nous nous sommes autosaisis pour une expertise liée aux risques en lien avec les tiques du genre Hyalomma marginatum. Un appel à candidature va être publié aujourd'hui ou demain pour la constitution d'un nouveau groupe de travail qui rentre dans cet axe.
Le troisième axe, ce sont des travaux en évaluation des stratégies de lutte anti-vectorielle mises en œuvre dans différents contextes. Nous l'avons déjà fait à La Réunion en 2018, mais pour mener ce genre de travaux d'évaluation des stratégies, nous avons besoin d'outils que nous sommes en train de développer. Nous commençons par développer les outils avant de mener des travaux d'évaluation des stratégies. Dans ce cadre-là, nous pouvons quand même mettre aussi la saisine sur la surveillance des résistances et le développement de stratégies d'utilisation des biocides.
Enfin, le dernier axe de nos travaux, c'est la surveillance spatio-temporelle des vecteurs. Nous avons déjà parlé du site signalement-moustique. Nous avons un stage en cours sur le sujet et des travaux d'expertise qui devraient faire l'objet d'une saisine prochainement pour revoir les objectifs de la surveillance des vecteurs en France.