Nous sommes toujours sur une question qui me semble centrale, vous l'aurez compris, c'est l'évaluation des stratégies de lutte anti-vectorielle. Si nous réfléchissons de manière sectorielle, les entomologistes vont penser indicateur entomologique, densité de vecteurs, taux de contamination des vecteurs, réplication des vecteurs, compétence vectorielle. Ils vont avoir un certain nombre d'indicateurs.
Les épidémiologistes vont réfléchir en termes d'incidence, incidence de la maladie, dynamique de l'épidémie, morbidité associée à l'épidémie, mortalité.
Puis nous avons aussi la composante sociale du phénomène. Les sciences sociales et humaines vont penser acceptabilité des stratégies, adhésion de la population, empowerment des populations dans la définition même des actions à mettre en œuvre, dans leur appropriation.
Puis nous avons la dimension économique du problème. Nous avons aussi les conséquences environnementales, la contamination du milieu, la contamination des activités bio par exemple, qui sont développées, l'impact sur les abeilles par exemple.
Ce sont typiquement ces questions-là qui sont débattues de manière collective dans le GT, qui vont permettre d'avoir une vision assez systémique et d'aller chercher un ensemble d'indicateurs qui vont nous permettre d'avoir une vision globale, réellement stratégique et pas sur des objectifs un peu trop sectorisés qui ne répondent pas à la problématique dans son ensemble.