Il faut assurer le continuum de la recherche fondamentale à la recherche finalisée. L'ITSAP est un institut technique ; nous avons une convention-cadre avec eux, puisque notre laboratoire de recherche de Sophia-Antipolis est le laboratoire de référence de l'Union européenne sur la santé des abeilles. Nous avons un continuum entre les deux pôles de recherche publique, l'INRAE à Avignon, l'Anses à Sophia-Antipolis, en lien avec l'ITSAP, qui peut faire des recherches beaucoup plus appliquées.
Notre laboratoire coordonne tous les travaux épidémiologiques sur la mortalité des abeilles au niveau européen. Nous avons besoin de ces acteurs de terrain. Cela fait un écosystème. Si nous n'avons pas une masse critique, nous ne sommes pas capables de proposer des programmes de recherche au niveau européen et d'être financés. C'est très important que ces sujets-là soient soutenus et que nous ayons les financements de la recherche.