Sommairement, on peut émettre l'hypothèse que la recherche et développement en France est peu dynamique parce que nous manquons de chercheurs, et ce parce que nous n'investissons pas suffisamment dans l'enseignement supérieur et la recherche – au niveau public comme privé. Les universités françaises occupent le treizième rang mondial selon le classement de Shanghai mais la réalité dans les amphithéâtres semble différente : fuites d'eau, manque de moyens et d'implication aux activités de recherche. Nous formons bien des chercheurs par l'intermédiaire de filières d'élite mais beaucoup ne travailleront pas dans l'industrie. Les secteurs des services sont attrayants et absorbent des statisticiens, des physiciens et des mathématiciens formés dans les grandes écoles françaises.