S'aggisant du financement des industries du futur, le capital risque est insuffisant, de même que les sources de financement en fonds propre pour les entreprises à forte croissance dans des secteurs pourtant cruciaux (pharmacie, environnement). Le problème serait donc celui de l'orientation de l'épargne. Les Français détiennent une épargne financière très importante mais les placements sans risque en représentent une part prépondérante compte tenu de leur aversion au risque. Il faudrait trouver un mécanisme qui permette de lever des fonds chez les épargnants pour pouvoir investir en fonds propres dans des entreprises prometteuses. L'investissement il peut être fait directement par les entreprises s'il y a les bons circuits de financement.
Sur le plan environnemental, la France représente moins de 1 % des émissions de gaz à effet de serre. L'enjeu n'est donc pas tant de les réduire que de développer sur notre sol des technologies qui contribueront à la croissance économique française et à la résolution de l'équation environnementale mondiale.