Je souhaite rectifier mon propos pour éviter tout malentendu. L'enjeu n'est pas que du seul point de vue de la vulnérabilité, mais il faut se donner des objectifs plus précis que la réindustrialisation. Si le but est d'avoir une catégorie appelée « industrie » dont la part dans le produit intérieur brut (PIB) est élevée, il suffit d'y ajouter les SSII. Cependant, le fond du problème est de se demander à un niveau plus microéconomique ce que l'on veut faire. Après la question des vulnérabilités vient celle des rendements d'échelle croissants, ce que vous appelez « haut de gamme », c'est-à-dire celle des industries du futur. Quoiqu'il en soit, il faut prendre le virage maintenant. Mais qu'en est-il de la gouvernance de ces investissements, des rôles respectifs du public et du privé ? Le Secrétariat général pour l'investissement (SGPI) est-il suffisamment armé pour cela ?