La relation s'établit davantage entre nos clients et l'État français. Nous n'avons pas de prise directe sur ces négociations. Le mécanisme est simple et nécessite, tout d'abord, d'avoir la transparence du lieu de fabrication du principe actif, de la fabrication du médicament et de son conditionnement. Il s'agit, ensuite, de mettre en place un système au niveau du CEPS pour la fixation du prix qui valorise le plus possible la fabrication en France et en Europe. Ainsi, nos clients seront incités à rapatrier leurs productions sur le sol européen et français, parce qu'ils y trouveront un intérêt. Un médicament produit en Allemagne ou Inde bénéficie du même remboursement. Pourtant, nos dépenses d'investissements pour respecter les normes environnementales représentent un coût bien plus élevé que nos concurrents asiatiques, provoquant une distorsion de concurrence. Avant même de fixer des prix, il serait judicieux de dépêcher des auditeurs de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) auprès de ces concurrents afin de vérifier que les règles de qualité y sont appliquées avec le même soin qu'en Europe.