La situation dans laquelle nous avons travaillé était marquée par la crise de la Covid-19 et par une déferlante d'innovations à venir. Ces évolutions impressionnantes sont issues du domaine médical, mais aussi des sciences de l'ingénieur, dans un contexte de numérisation de l'économie et des sciences. Nous avons cherché à prendre en compte cette dimension indispensable, que ce soit sur le plan des aspects économiques, administratifs, médicaux, organisationnels : cette dimension n'a pas été suffisamment considérée par le passé, ce qui explique en partie la situation actuelle.
Nous avons également pris en compte la compétition internationale : les chercheurs, les projets, les investissements et les investisseurs sont mobiles. Cette concurrence internationale structurante doit avoir un impact sur les décisions prises.
Nous avons constaté la fragmentation du paysage dans l'organisation de l'administration et dans les relations du public et du privé. Cette fragmentation entraîne des conséquences, notamment sur les délais et sur le manque d'adaptation des acteurs entre eux. Durant ces quatre mois, nous avons essayé d'adopter une démarche pour faire converger ces acteurs cloisonnés afin d'être aussi opérationnels que possible. Face à l'urgence, nous avions la responsabilité de proposer des mesures qu'il soit possible de mettre en œuvre rapidement.