Nous avons travaillé dans un contexte très différent des autres CSIS. La crise du Covid-19 a représenté un défi pour la résistance de notre système de santé et notre capacité en matière de recherche. Je ne porte pas de jugement sur notre productivité. Le gouvernement nous a demandé d'être ambitieux et de proposer des mesures différentes et originales. Les industriels avaient salué les mesures du CSIS précédent qui avait travaillé sur les délais et l'organisation administrative. Nous nous sommes appuyés sur ces mesures.
Nous avons travaillé sur un champ extrêmement large pour saisir les sujets dans leur ensemble. En effet, il est inutile de lever les obstacles sur un sujet si de nouveaux freins apparaissent à l'étape suivante. Par exemple, travailler au développement des bioproductions rend nécessaire la prise en compte du sujet de la formation. La quasi-totalité de nos propositions a été acceptée par le gouvernement. Cependant, nous avons peu abordé les questions fiscales, notamment d'incitation, car les instructions du gouvernement nous demandaient de chercher des mesures spécifiques aux industries de santé et non à l'industrie en général. Ces idées de mesures fiscales, qui venaient plutôt des industriels mais pas uniquement, n'ont pas été réintroduites dans les propositions, ou alors avec la mention du gouvernement selon laquelle il traiterait séparément ces mesures.