Je tiens à saluer les équipes du CSIS, le Gouvernement, les ministres Mme Agnès Pannier-Runacher, M. Olivier Véran, le Président de la République et le cabinet du Premier ministre. Le CSIS opposait traditionnellement les grands chefs de la pharmaceutique au Gouvernement dans le cadre de discussions généralement technico-réglementaires. Le CSIS propose cette fois un projet plus large, allant de la recherche jusqu'à l'investissement dans les fonds labellisés « Tibi » et les ventures. Les sept chapitres du CSIS balaient l'ensemble du spectre en abordant la recherche, la création de clusters, l'accès au marché, les marchés hospitaliers. Le dernier chapitre de ce plan très ambitieux concerne la création d'une agence d'innovation en santé. Je ne sais pas encore ce que va être cette agence mais j'espère qu'elle ajoutera pas un élément de plus à ce paysage déjà morcelé. Pour une biotech, il est déjà difficile de comprendre qui aller voir entre la direction générale de la Santé (DGS), la direction générale de l'Offre de soins (DGOS), le bureau innovation de l'ANSM, la Haute autorité de santé (HAS). C'est un peu complexe ! Une structure jouant le rôle d'un guichet unique serait plus utile. J'espère que ce sera la vocation de l'agence.