Sanofi a fait le choix de se concentrer sur certaines aires thérapeutiques parce que dans notre secteur très compétitif, on ne peut investir dans toutes les aires thérapeutiques. Dans les aires que l'on choisit, il faut être les meilleurs. En France, nous avons choisi de nous focaliser sur la cancérologie, sur l'oncologie moléculaire et l'immuno-oncologie, sur l'immunologie, sur la vaccinologie, et sur le développement clinique en neurologie et dans les maladies rares.
En France, nous possédons des plateformes de recherche fondamentale pour trouver de nouveaux produits et de nouvelles voies de signalisation en immunologie et immuno-oncologie. Nous disposons d'un hub mondial de cancérologie qui cherche des modalités thérapeutiques qui pourront répondre aux dysfonctionnements identifiés par les chercheurs. Nous développons un conjugué anticorps-médicaments – antibody-drug conjugate (ADC) dans le cadre du cancer du poumon. Il s'agit d'une thérapie ciblée sur le récepteur de la tumeur annihilée par la chimiothérapie. Cette plateforme ADC développée à Vitry-sur-Seine fait partie des plus performantes du monde et nous travaillons désormais avec des nano-ADC, ce qui l'a fait passer à un autre niveau. Une nouvelle molécule chimique, qui bloque le développement des récepteurs, a également été découverte à Vitry et le brevet a été déposé ici. Le médicament pourrait être produit dans notre usine de Sisteron, après nos derniers essais en fin d'année. Il serait d'une grande aide pour les femmes victimes de cancer du sein hormono-dépendant. Vous le voyez, on essaie de travailler de la recherche aux plateformes thérapeutiques.