Intervention de Olivier Bogillot

Réunion du jeudi 7 octobre 2021 à 17h30
Commission d'enquête chargée d'identifier les facteurs qui ont conduit à la chute de la part de l'industrie dans le pib de la france et de définir les moyens à mettre en œuvre pour relocaliser l'industrie et notamment celle du médicament

Olivier Bogillot, président de Sanofi France, président de la Fédération française des industries de santé (FEFIS), président du comité stratégique de filière des industries et technologies de santé (CSF-ITS) :

Sanofi a fait le choix de se concentrer sur certaines aires thérapeutiques parce que dans notre secteur très compétitif, on ne peut investir dans toutes les aires thérapeutiques. Dans les aires que l'on choisit, il faut être les meilleurs. En France, nous avons choisi de nous focaliser sur la cancérologie, sur l'oncologie moléculaire et l'immuno-oncologie, sur l'immunologie, sur la vaccinologie, et sur le développement clinique en neurologie et dans les maladies rares.

En France, nous possédons des plateformes de recherche fondamentale pour trouver de nouveaux produits et de nouvelles voies de signalisation en immunologie et immuno-oncologie. Nous disposons d'un hub mondial de cancérologie qui cherche des modalités thérapeutiques qui pourront répondre aux dysfonctionnements identifiés par les chercheurs. Nous développons un conjugué anticorps-médicaments – antibody-drug conjugate (ADC) dans le cadre du cancer du poumon. Il s'agit d'une thérapie ciblée sur le récepteur de la tumeur annihilée par la chimiothérapie. Cette plateforme ADC développée à Vitry-sur-Seine fait partie des plus performantes du monde et nous travaillons désormais avec des nano-ADC, ce qui l'a fait passer à un autre niveau. Une nouvelle molécule chimique, qui bloque le développement des récepteurs, a également été découverte à Vitry et le brevet a été déposé ici. Le médicament pourrait être produit dans notre usine de Sisteron, après nos derniers essais en fin d'année. Il serait d'une grande aide pour les femmes victimes de cancer du sein hormono-dépendant. Vous le voyez, on essaie de travailler de la recherche aux plateformes thérapeutiques.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.