100 % de la recherche est en France. Quant au développement clinique, il s'agit d'études internationales menées dans des centres du monde entier. C'est le cas dans l'ensemble de l'industrie pharmaceutique. Nous voulons accompagner les startups et les biotechnologies dans leur développement, afin qu'elles trouvent leurs financements en France et ne soient pas contraintes de partir à l'étranger. Un grand nombre de mesures doivent être prises pour atteindre cet objectif. Nous disposons de centres d'excellence à la fois dans le monde hospitalo-universitaire et dans les grands organismes de recherche publique. Certains chercheurs français sont au premier plan international dans de nombreux domaines thérapeutiques, mais les jeunes pousses (startups) françaises peinent à devenir des « licornes » dans le domaine de la santé. Il y a beaucoup de choses à faire ! Les annonces du Président de la République dans le cadre du CSIS de juin dernier vont dans le sens et témoignent d'une prise de conscience de cette situation et de l'importance stratégique pour le pays de retrouver un rang plus favorable sur le plan mondial. Cela nécessite sans doute un effort très important. M. Véron rappelait que le G5 a porté la proposition d'un investissement beaucoup plus important pour le financement de la recherche publique mais nous devons également réfléchir à sa gouvernance et à son organisation.