Comme vous l'a indiqué Muriel Caroll, l'entreprise Théa a doublé son centre de R&D à Clermont-Ferrand. C'est un exemple.
La recherche est globale. Nous travaillons avec des centres d'envergure mondiale. Les entreprises françaises ont beaucoup tendance à travailler avec la recherche publique. Le G5 Santé est le premier partenaire de la recherche publique en santé en France. Nous nous efforçons de travailler avec les différents interlocuteurs de la recherche publique française et nous souhaiterions améliorer la fluidité entre la recherche publique et privée. Au sein du G5 santé, 16 % du chiffre d'affaires total de nos entreprises sont investi en R&D. La moitié de cet investissement est réalisée en France, soit 3,5 milliards d'euros par an sur 7 milliards d'euros d'investissement total en R&D. Parmi les 46 000 collaborateurs du G5 en France, 10 000 font partie de nos 32 centres de R&D.
La France reste un pays innovant. Elle se situe au 7e rang mondial en termes de brevets pharmaceutiques et biotechnologiques. Mais il existe une forte concurrence internationale. L'Allemagne a continué à accroître ses crédits en R&D à hauteur de 11 % entre 2011 et 2018. Dans la même période, la France a diminué ses crédits alloués pour les sciences de la vie de 28 % alors qu'ils étaient déjà deux fois inférieurs à ceux de l'Allemagne. Des moyens importants sont nécessaires pour redresser la situation. Il faut investir des moyens plus importants dans les sciences de la vie.