Intervention de Didier Véron

Réunion du mercredi 20 octobre 2021 à 11h30
Commission d'enquête chargée d'identifier les facteurs qui ont conduit à la chute de la part de l'industrie dans le pib de la france et de définir les moyens à mettre en œuvre pour relocaliser l'industrie et notamment celle du médicament

Didier Véron, directeur des affaires corporate du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB), président du G5 Santé :

L'équipe de direction du LFB, présidée par Denis Delval depuis quatre ans, a défini une nouvelle stratégie centrée sur notre corps de métier et sur le renforcement nos activités industrielles. Nous avons réinvesti dans nos sites de bioproduction à Lille et aux Ulis pour produire des médicaments dérivés du plasma. Dans le cadre du plan de relance de l'État, nous agrandissons notre usine à Alès en partenariat avec l'entreprise de biotechnologie française Xenothera. En tant qu'actionnaire, l'État contribue à notre développement. La construction d'une nouvelle usine à Arras a été décidée pour tripler nos capacités de production dans les médicaments dérivés de plasma. C'est notre plus grand projet de construction d'usine actuellement.

Les sites de bioproduction ont un coût très élevé. L'État a compris l'importance d'une filière plasmatique française en mesure de répondre à la demande. L'Établissement français du sang (EFS) collecte le plasma et nous en achetons pour le fractionner, en produire des protéines et répondre aux besoins des patients. Les augmentations de capital réalisées par l'État contribuent au développement de cette filière en nous permettant d'investir à Arras dans cette nouvelle usine qui répondra aux besoins en France et à l'international.

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