La crise sanitaire a montré la capacité des organismes publics à s'adapter et à réagir rapidement. Nul n'aurait parié que des vaccins seraient disponibles quasiment un an après l'apparition de la pathologie. Cependant, la collaboration public-privé rencontre pas mal de difficultés. Des procédures complexes et des délais longs sont nécessaires pour nouer des collaborations entre les grands organismes de recherche publics comme l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) ou le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et les laboratoires pharmaceutiques privés. C'est quand même beaucoup de bureaucratie et des délais qui sont – je le pense – beaucoup plus longs que par exemple aux États-Unis. Je crois que sur ce point, nous pouvons collectivement progresser.