Vous avez logiquement et légitimement insisté sur les facteurs exogènes des difficultés des ETI qui expliquent leurs relatives faiblesses par rapport à d'autres pays européens. Je pense qu'il faut voir un problème quasi psychologique de notre puissance publique dans le fait de ne pas avoir reconnu avant 2008 la force, la puissance et la nécessité des ETI. Nous pourrions d'ailleurs nous interroger sur cette énorme strate d'entreprises composées de 250 à 5 000 salariés, qui pourrait probablement être décomposée en plusieurs sous-catégories distinctes. Je souhaiterais néanmoins pouvoir vous entendre sur les potentiels facteurs endogènes qui expliqueraient la faiblesse relative des ETI par rapport aux autres pays européens. Ne pensez-vous pas qu'il existe des explications internes au modèle de l'entreprise familiale ?