Le programme budgétaire 421 a permis la mise en place d'offres de formation dans le cadre d'actions relativement diversifiées. Le rapport d'évaluation du PIA remis au Premier ministre en décembre 2019 par le Comité de surveillance des investissements d'avenir notait que certaines d'entre elles avaient eu un impact très favorable sur l'écosystème de la recherche et la formation.
Des opérations restent néanmoins à renforcer. Dans le PIA 3, notamment, plusieurs actions sont destinées à développer l'offre de formation :
– l'action « Nouveaux cursus à l'université », dont l'objectif est le soutien des universités, des écoles et des regroupements d'établissements qui souhaitent diversifier leur offre de formation en licence ;
– l'action « Grandes universités de recherche », qui permet aux établissements d'exploiter leur potentiel de recherche pour construire des dispositifs innovants de formation par la recherche au niveau des masters et des doctorats ;
– les sociétés universitaires et de recherche (SUR), qui visent à renforcer l'autonomie des universités ;
– l'action « Territoires d'innovation pédagogique ».
Néanmoins, l'impact de l'ensemble de ces actions a été jugé variable. Si le Comité de surveillance des investissements d'avenir porte une appréciation assez favorable sur les LabEx, les EquipEx, et sur les équipements d'excellence qui ont contribué à structurer l'écosystème universitaire français, nous ne sommes pas certains pour autant que leur impact soit mesuré ni même mesurable dans la remontée de nos universités au sein des classements internationaux.
Il faut donc continuer d'investir dans la formation et le programme budgétaire 421 est utile de ce point de vue mais son adéquation avec l'innovation est plus difficilement mesurable.