S'agissant des PIIEC, nous sommes particulièrement attentifs à l'équilibre des investissements ou des efforts réalisés par les pays participants. Concernant le projet d'usine de batteries que vous évoquez, l'Allemagne investit bien plus d'argent que ne le fait la France. Si nous sommes totalement favorables à l'idée d'avoir des PIIEC, propices à la coopération, nous pensons qu'il ne faut pas faire preuve de naïveté excessive. Nos capacités à mobiliser des financements doivent ainsi se hisser à la hauteur de nos ambitions. Si nous allons sur des projets sur lesquels l'un de nos partenaires met dix fois plus, nous risquons d'avoir des difficultés au bout du compte. Il faut faire des PIIEC mais aussi être attentif à l'équilibre entre les différents partenaires.