Nous négocions systématiquement les prix fixés en primo-inscription ainsi que les baisses des prix. Nous informons les laboratoires au travers du LEEM dès le mois de juillet précédent. J'ai toutefois été surpris d'apprendre dans une dépêche d'agence de presse qu'un industriel n'aurait pas pu discuter avec le Comité, qui aurait imposé une baisse des prix par message électronique. Selon cette dépêche, le CEPS manquerait de vision industrielle.
Il se trouve que nous avions rendez-vous avec l'industriel en question, avec lequel nous discutons en général, d'autant qu'il représente une association de petites et moyennes entreprises françaises. Nous avions notamment échangé sur les termes de l'accord-cadre, et avions informé l'industriel de nos intentions. Une incompréhension a probablement vu le jour, car cet industriel a cru que ce que nous lui avions signifié une décision par message électronique. Or, ce n'était pas le cas : le message électronique comportait une proposition qui a ensuite été discutée.
Le Comité a en l'occurrence demandé une baisse de prix sur une classe thérapeutique. Cependant, à l'appui des explications apportées par l'industriel, nous avons fait évoluer notre position.
Il arrive que le CEPS prenne des décisions d'autorité, mais ce n'est pas ce que nous souhaitons faire, et ce n'était pas le cas dans la situation relatée.