Il convient de s'interroger quant à l'avenir des grands champions d'hier (automobile, aéronautique, luxe, cosmétiques, etc.). Seront-ils encore les moteurs de l'économie française et de l'exportation à l'avenir ? Nous avons moins de doute quant à l'industrie de la santé, qui semble sur la bonne voie, de l'agroalimentaire, qui a néanmoins beaucoup régressé, de la chimie, qui se stabilise et du tourisme. Les nouvelles filières créées ces dernières années prendront-elles le relais de ces filières-là suffisamment rapidement pour transformer notre économie, marquer de nouveaux points et créer de nouvelles filières leaders ? Nous avons évoqué le nouveau système énergétique autour notamment de l'hydrogène. Le nucléaire, les infrastructures numériques, les technologies intelligentes, la robotique, l'électronique de puissance, le maritime, etc., deviendront-ils de nouvelles filières ? Il conviendra donc de trouver un équilibre entre les champions du passé et les nouveaux champions que nous ferons émerger grâce au plan d'investissements France 2030 notamment. Ces forces s'additionneront-elles ?