Les industriels ont un rôle central à jouer, mais ils ne pourront pas agir seuls. La matière scientifique fait la spécificité du domaine industriel. Elle nourrira ses bureaux d'études et innovera. Il convient de faire en sorte que les jeunes s'y intéressent le plus tôt possible et cela relève de l'enseignement.
Nos fédérations professionnelles sont mobilisées, tout comme l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), qui est très présente sur les territoires et qui représente un interlocuteur naturel des recteurs, notamment.
En travaillant ensemble, nous parviendrons à élaborer des contenus autour de la formation des enseignants, autour du matériel pédagogique, autour des classes en entreprise, autour de l'ouverture de l'industrie qui demeure un secteur trop fermé. Il importe de créer des occasions d'éveiller la curiosité, l'intérêt et le rêve pour le monde industriel, mais notre mobilisation nécessite le concours de l'Éducation nationale, du ministère du Travail, du ministère de l'Enseignement supérieur, etc.
Un projet de loi relative à la féminisation du secteur industriel est en discussion et le monde de l'industrie y souscrit pleinement. Nous souhaitons qu'un plus grand nombre de femmes rejoigne l'industrie et y prenne des responsabilités. Il convient donc d'identifier des solutions pour les attirer.