On entend formuler un reproche, qui me paraît tout à fait juste : les complémentaires, dans notre système, sont des payeurs aveugles ; elles ne savent pas sur quoi elles interviennent. Je pense que vous partagez ce constat, madame la ministre. Les complémentaires font partie de l'UNCAM – l'Union nationale des caisses d'assurance maladie – mais ne disposent pas de toutes les données. Il faudra donc, un jour ou l'autre, les faire participer de manière beaucoup plus importante à la réflexion sur ce qu'elles doivent prendre en charge.