La réflexion actuelle est essentiellement centrée sur l'innovation et, par définition, les génériques et les biosimilaires ne sont pas des produits innovants. Nous ne nous sommes donc pas sentis exclus. En revanche, nous avons constaté que nos interlocuteurs avaient pris conscience de l'exclusion des 40 % de l'espace santé que représentent les médicaments génériques et biosimilaires. Nous avons perçu leurs regrets, mais la machine était lancée, que ce soit à propos de la clause de sauvegarde, de France Relance, du CSIS ou de France 2030. Il était donc un peu tard.
Nous travaillons avec la direction générale des entreprises (DGE) qui réfléchit aux incitations qui pourraient être proposées aux entreprises qui fabriquent en France et qui relocalisent. Ils réfléchissent à un tel mécanisme pour les dispositifs médicaux, et ceci pourrait être dupliqué aux médicaments. Mais cela n'est qu'à l'état de projet.
En outre, il convient de ne pas occulter la puissance de représentation des intérêts des laboratoires innovants, beaucoup plus présents en amont que nous ne pouvons l'être. Dès lors, ils intègrent les dispositifs plus facilement que nous.