Il y a près de dix ans, vous affirmiez dans un entretien accordé à l'Usine nouvelle que « les acteurs de l'industrie doivent aussi faire leur part du chemin : mieux coopérer entre eux, investir davantage en France, utiliser pleinement les outils créés à leur intention ». Quelle part de responsabilité peut-on accorder aux entreprises françaises dans ce mouvement de désindustrialisation ? Quel regard portez-vous sur ce constat que vous dressiez alors ?