La production du médicament comprend la matière première, l'excipient et le façonnage du produit fini. La France possède des entreprises de façonnage impliquées dans la mise à disposition du produit fini pour différents vaccins, y compris pour la Covid-19. Une mobilisation encore plus importante de ces entreprises serait intéressante. Les industriels l'ont démontré lors de crise sanitaire en procédant à des réorganisations de ligne et en adaptant leur production. La France pourrait être davantage présente sur les médicaments dits complexes, de biotechnologies ou de thérapies innovantes à très haute valeur ajoutée.
Vous parliez de conditions de sécurisation. L'organisation, le sérieux et la robustesse de notre recherche, qu'elle soit scientifique, fondamentale, translationnelle, clinique, sont des gages importants de sécurité pour une entreprise. Un terreau important en matière de recherche clinique et notamment académique représente une valeur ajoutée très importante. Le Président de la République a annoncé un objectif de production de 20 biomédicaments à horizon 2030. Cet horizon semble atteignable sur ces segments à très haute valeur ajoutée.