Nous avons, si je ne me trompe pas, douze interlocuteurs différents au ministère de la Santé.
En ce qui concerne les produits matures, quand vous avez, dans certaines classes thérapeutiques, des politiques de prix qui vous emmènent en dessous des coûts de production, mécaniquement la délocalisation s'opère. Le prix des antibiotiques injectables, par exemple, aujourd'hui, ne permet plus de maintenir la production en France.
Dès lors que nous sommes considérés comme un secteur stratégique, comme les télécoms ou la défense, l'ensemble des outils de la politique gouvernementale doivent s'aligner sur cet objectif stratégique. Aujourd'hui, ce n'est pas toujours le cas.