En ce qui concerne les résultats, je n'ai pas la marge consolidée du secteur. L'essentiel du tissu en France est composé d'entreprises internationales et donc par nature basées à l'étranger. Quant à la rémunération des actionnaires, je ne sais pas comment elle a évolué. Ce que je peux dire, c'est que nous sommes dans un secteur, qui par nature, comporte des risques. Je rappelle qu'une molécule développée sur dix mille devient un médicament et le temps de développement d'une molécule, exception faite des récents vaccins, est d'environ dix ans pour un à deux milliards d'euros d'investissements. Cette prise de risque est reconnue dans la rémunération des actionnaires. C'est la seule façon de les attirer à engager des sommes avec cette prise de risques. Par comparaison, notre secteur est plus risqué que l'agroalimentaire par exemple. La rémunération des actionnaires est sujet sur lequel nous ne nous cachons pas, mais qui est lié à la prise de risques et à la nature des traitements innovants que nous mettons sur le marché.