Nous avons des tensions sur le recrutement, assez localisées, notamment dans les grands bassins industriels. L'année 2020 est une année record pour les contrats d'apprentissage, puisque nous en avons signé plus de 7 200. Tout jeune qui est formé sur un métier spécifique pharmaceutique, trouve un emploi dans ce domaine. Pour autant, quelques métiers, comme pharmacien ou technicien de maintenance, sont en tension, notamment sur les sites industriels.
Nous éprouvons une difficulté à attirer des jeunes sur des métiers industriels. Nous tentons d'y remédier avec l'aide de l'Opérateur de compétences interindustriel (OPCO 2i) en menant de grandes campagnes de revalorisation de l'industrie dans son ensemble. Nous avons pallié la désaffectation du contrat d'apprentissage, qui est désormais mieux perçu. D'autre part, la mobilité des jeunes est également un problème auquel nous travaillons.
À l'appel de la ministre déléguée chargée de la Ville, Mme Nadia Hai, nous nous attelons à mieux intégrer les jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la Ville (QPV). Nous venons de signer une convention avec l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) et pôle emploi pour identifier ces jeunes et les former pour atteindre un niveau baccalauréat + 2, puisque dans la pharmacie nous ne recrutons pas en deçà de ce niveau.