L'AFB est effectivement l'outil qui va permettre d'accompagner le développement de la bioproduction sur le territoire français.
De notre côté, nous avons cartographié l'ensemble des acteurs de bioproduction. L'ensemble est en capacité de produire, mais pas forcément les volumes, il faut donc les faire grandir. Cependant, nous sommes bien placés par rapport à l'Allemagne. Nous sommes présents sur ces quatre biomédicaments : thérapie génique, thérapie cellulaire, thérapie tissulaire et les protéines recombinantes. Le modèle que nous voulons impulser au sein de l'AFB est le suivant, comme cela se fait notamment en Belgique : un acteur imposant créant un écosystème qui va permettre d'attirer les investissements sur le territoire.
Dans le cadre du CSIS, nous avons porté l'extension du CIR au développement préindustriel puisqu'il n'existe pas aujourd'hui ; or il est coûteux.
Nous demandons un groupe de travail pluridisciplinaire sur la simplification de la règlementation sur la bioproduction.
Si nous parvenons à mailler tous ces éléments pour mettre en place un écosystème, nous parviendrons à attirer des investissements sur notre territoire.