Le profil des produits qui arriveront dans les années qui viennent nous amèneront à revisiter complètement la politique conventionnelle. Le partage des risques pourrait être une solution dans un certain nombre de circonstances. En ce qui concerne les antibiotiques, par exemple, nous n'avons pas de recherche, car il n'existe pas de marchés. Si un industriel trouve un nouvel antibiotique, il aura l'interdiction de le commercialiser pour le garder pour les situations de résistance. Il s'agit donc de solvabiliser un marché qui aujourd'hui ne l'est pas. Le partage des risques pourrait être adapté également aux thérapies géniques qui sont des traitements coûteux, mais générateurs d'économie sur le système de soin et sur le médicament. Un étalement de charge permettrait d'étaler sur plusieurs années l'amortissement du coût d'entrée de ces traitements.