Nous ne l'observons pas dans le cadre de la médiation, mais au travers de ce que nous avons mis en place à la Banque de France, avec les correspondants start-up, à l'image des correspondants TPE et PME. Il y a en effet sur ce type d'entreprises une problématique de financement et d'accompagnement où ce n'est pas le financement bancaire classique qui vient en début de projet. Sur ces projets innovants, nous avons plutôt du financement par le capital-risque, le capital-développement, ou les investisseurs providentiels (business angels). Nous devrions avoir 10 milliards d'euros de fonds levés pour les start-ups en 2021. Un problème d'adéquation peut donc se faire sentir entre le besoin du projet et ce qu'apporte la banque qui interviendra plus dans le développement après le démarrage, même si les banques ont développé des filiales qui peuvent prendre des participations dans les entreprises, ce qui rentre moins dans le schéma traditionnel du financement bancaire sans que l'on puisse le voire dans les activités de médiation.