L'activité de la médiation est essentiellement, à 85 ou 90 %, tournée vers les TPE et PME. Cette situation s'explique par deux faits. Les TPE sont celles qui sont les moins outillées à la fois en matière de moyens et de compétences pour échanger avec un banquier. La médiation intervient en cas de problème, mais elle préconise notamment un rendez-vous annuel au minimum avec le banquier pour faciliter le dialogue et l'échange. Les PME et les ETI ont des experts-comptables ou des directeurs financiers qui maîtrisent le langage technique des banquiers et ont donc moins besoin de la médiation. Nous intervenons donc plus aux côtés des TPE qui n'ont pas cette expertise à leur service.
Le secteur industriel est peu représenté, du fait de la taille plus élevée de ses entreprises qui ont l'habitude d'échanger avec le milieu bancaire et sollicitent donc moins les services de la médiation.
Le refus de crédit peut être lié au fait que la banque n'a pas confiance ou ne perçoit pas l'intérêt du projet. La médiation peut intervenir en apportant une expertise en matière d'analyse pour convaincre la banque, mais il n'existe pas de lien entre les différents secteurs d'activité.